top of page

Depuis le 7 octobre, cet antisémitisme décomplexé qui outrage la France, Le Figaro

Propos recueillis par Stéphane Kovacs pour le Figaro. Article à lire en ligne ici


Extraits :


De lâchetés en renoncements, « on s’habitue à des événements graves de plus en plus fréquents, déplore l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler. Ces brimades et autres intimidations contre la communauté juive existent depuis des décennies. Mais si on n’identifie pas la cause sous-jacente de cet antisémitisme, si on ne la dénonce pas, il y a très peu de chances d’endiguer son développement ! On en fait un problème géopolitique alors que, en réalité, il n’est pas le fruit de l’importation du conflit israélo-palestinien, il est seulement attisé par ce conflit. La révolution prolétarienne a pris les traits de l’Intifada et de l’antisionisme, de nouveaux habits pour des vieilles idées. Bien qu’il y a trois ans, le CNRS ait affirmé que l’islamogauchisme ne correspondait à aucune réalité scientifique, cette alliance s’est rendue manifeste depuis le 7 octobre. »

[...]

Depuis un an, « le frérisme aiguillonne l’antisémitisme partout où il le peut », souligne la chercheuse au CNRS, auteur de Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête (Éditions Odile Jacob, 2023). « Je comprends le Français moyen qui pense que tout cela nous vient d’ailleurs, assure-t-elle. Or tout cela est fait maison, et en particulier dans nos universités : on y laisse les étudiants se faire endoctriner par des mouvements de la gauche radicale, sans possibilité pour eux de réfléchir d’une autre manière puisque des gens comme moi n’ont pas accès aux campus. On est en train de “dé-former” des étudiants qui ne seront plus capables de débattre mais seulement de manifester. J’espère que le nouveau ministre va agir, parce que cela devient urgent : j’ai des collègues juifs qui ne peuvent plus enseigner car leurs cours sont sans arrêt contestés. »


Comments


bottom of page