Fem stjerner: Forfatter går selv foran i den verbale kamp mod islamisme (#danemark)
Par Peter Nedergaard
Cinq étoiles : l'auteur prend la tête de la bataille verbale contre l'islamisme
L'anthropologue française Florence Bergeaud-Blackler a écrit l'ouvrage le plus complet sur l'islamisme à ce jour. Elle est également très claire sur ce que l'Occident devrait faire.
Par Peter Nedergaard
La radicalisation n'est pas due à une mauvaise intégration.
C'est la radicalisation inverse qui empêche l'intégration.
Ce n'est là qu'un des nombreux points saillants de l'ouvrage de l'anthropologue française Florence Bergeaud-Blackler intitulé "Brotherism : Comment les islamistes minent les sociétés occidentales" de l'anthropologue française Florence Bergeaud-Blackler.
Ce livre est une critique extrêmement bien documentée de l'islamisme dans toutes ses ramifications. Toutefois, il est important de souligner qu'il ne s'agit pas d'une critique de l'islam et des musulmans laïques, qui souffrent eux aussi de l'islamisme.
Florence Bergeaud-Blackler appelle l'islamisme qui existe dans le monde occidental le "frérisme". En effet, l'islamisme a des racines profondes dans les Frères musulmans, nés en Egypte en 1928, et aussi parce que le mot "frère" est une formule de politesse courante dans les milieux islamiques.
Florence Bergeaud-Blackler est affiliée au CNRS depuis de nombreuses années. Depuis ses études, elle mène des recherches sur l'islamisme et son impact sur les sociétés française et européenne. Dans cet ouvrage, elle fait la synthèse de ses recherches, de ses nombreuses années d'études sur le terrain et de ses lectures approfondies des textes et des stratégies formulées par la mouvance islamiste.
De plus, l'auteur a l'avantage de lire l'arabe, de connaître le Coran et d'avoir suivi le flux des pamphlets islamistes au fil des années. Elle s'appuie également sur l'ensemble des recherches francophones et anglophones pertinentes sur le sujet.
Les Frères musulmans ont été fondés par l'enseignant égyptien Hassan al-Banna (1906-1949). Son petit-fils, Tariq Ramadan, a été l'un des principaux partisans de ce que l'on appelle l'EuroIslam, qui tentait d'interpréter l'islam dans un contexte européen moderne. Toutefois, cette démarche a pris fin lorsque Tariq Ramadan a été accusé de harcèlement sexuel il y a quelques années, selon le livre.
Les Frères musulmans sont le mouvement islamique le plus actif depuis près de 100 ans. Depuis leur fondation, leur objectif est d'unir toutes les branches islamiques en un seul grand mouvement unifié. L'objectif est d'établir une société islamique sans frontières.
Un large éventail
La Fraternité a un profil intellectuel, politique et religieux. Ce large spectre confère au mouvement une grande flexibilité, y compris sa capacité à se connecter aux mouvements antiracistes et anticapitalistes.
Selon Florence Bergeaud-Blackler, la confrérie veut se présenter comme modérée face aux djihadistes enragés. Mais parmi les citoyens, l'objectif reste d'établir une société islamique qui domine la société laïque.
Et Bergeaud-Blackler ne mâche pas ses mots. Elle estime que l'image modérée de la confrérie est une façade. Et une façade réussie. Elle pense que beaucoup de gens sous-estiment la puissance du mouvement et sa capacité à infiltrer des organisations et d'autres mouvements. La Fraternité n'est pas une association culturelle innocente pour les musulmans en dehors de leur pays d'origine, comme elle est souvent considérée par les chercheurs, le public et les politiciens en Europe.
La stratégie de la confrérie a toujours été de ne pas réformer l'islam de quelque manière que ce soit. La stratégie n'est pas que l'Islam s'adapte à l'Europe, mais l'inverse : adapter l'Europe à l'Islam.
L'une des principales techniques utilisées par les représentants de la Fraternité pour démanteler les démocraties laïques repose sur le "droit à la différence". Selon l'auteur, si vous n'obtenez pas de droits spéciaux à ce titre, vous êtes qualifié de victime de l'islamophobie et du racisme.
Quels sont les obstacles à l'intégration ?
C'est une lecture effrayante, mais en même temps un excellent livre.
Enfin, il lance des appels clairs aux citoyens occidentaux. Comme mentionné, nous devons cesser de penser que lorsque les musulmans se réfugient dans l'islam radical, c'est parce qu'ils sont mal intégrés. C'est le contraire qui est vrai. C'est l'islamisme - le frérisme - qui empêche l'intégration.
Selon le livre, nous devons également cesser d'écouter la "machine à hurler" contre la soi-disant islamophobie. Une société qui veut vaincre le frérisme doit dépasser le sentiment de culpabilité. Il faut reconnaître ses erreurs, mais sans que l'Occident ne cultive ce remords.
En outre, les sociétés occidentales doivent assimiler la condamnation par les islamistes de l'apostasie ou de l'"hérésie" musulmane à des crimes de haine. C'est-à-dire comme de véritables délits contre lesquels les vraies victimes - les musulmans qui s'expriment contre le fraternalisme - doivent être protégées.
Enfin, les Occidentaux dans leur ensemble doivent avoir plus de courage pour la liberté d'expression. Peu importe qu'ils ne soient pas comme il faut partout.
Florence Bergeaud-Blackler est elle-même à l'avant-garde dans ce domaine.
"Brotherism : Comment les islamistes sapent les sociétés occidentales"
Auteur : Florence Bergeaud-Blackler. Avec une préface de : Thomas Hoffmann. Traduction : Niels Ivar Larsen. Nombre de pages : 444. Prix de vente conseillé : 299 couronnes. Éditeur : Forlaget Pressto.
Commentaires